« La candeur est ce qui me préserve des formatages, ce qui me permet de sortir du cadre et de choisir librement d’y revenir. Parce qu’elle correspond à une forme d’ignorance des règles, elle est un moyen pour moi de lutter contre la standardisation et de décider de mon propre rapport aux normes.
Pour retrouver cette candeur, je me suis penché sur une période de ma vie : l’enfance, durant laquelle liberté, amour et bienveillance résonnaient comme une évidence. L’enfance, mon enfance, mon moi naïf, mon Candide. Il fallait que je lui parle, que je lui écrive, que je lui explique le monde qui m’entoure.
Là est le début de mon action, des lettres adressées à mon « moi » enfant. J’ai nommé ce projet artistique Candide, une sorte de galaxie dans laquelle plusieurs objets artistiques se côtoient.
De l’ouvrage de Voltaire, auquel j’emprunte mon titre, je retiens essentiellement son invitation à conserver, à l’âge adulte, la crédulité et l’insouciance de la jeunesse. »
Si Candide était une galaxie, contenant un ensemble de lettres que Gabriel adresse à son Candide depuis l’âge de 17 ans, Candide 1.1 en serait la première constellation, dans laquelle 6 de ses lettres sont exploitées.
Chorégraphie, interprétation chorégraphique, textes
Gabriel UM
Création, interprétation musicale
Florent GAUVRIT
Création lumière
Louise JULLIEN
Scénographie
Armel UHOZE, Camille SYLVAIN
Production, diffusion
Romane ROUSSEL
Administration
Aurélia TOUATI
Co-productions
Musique et Danse en Loire-Atlantique, Centre Chorégraphique National de Nantes, TU-Nantes, Théâtre Francine Vasse – Les laboratoires vivants au titre d’artiste en couveuse
Accueils en résidence
Théâtre Francine Vasse – Les laboratoires vivants, Le Labo Diva / L’affiche